samedi 29 novembre 2025

Chaque pont relie deux rives, et ne pas l’emprunter comporte de nombreux risques.

👉La rive de départ,  c’est la saisie rudimentaire du nombre héritée de l’évolution et déjà présente chez d’autres espèces. C’est le concret opaque qui s’épuise dans le simple fait d’être vécu, sans prise de recul ni mise en forme,

👉La rive d'arrivée, c’est l'abstraction mathématique, le système numérique, verbal et symbolique.

👉Le pont, certains neuroscientifiques parlent de « chaînon manquant », c’est ce que j’appelle « Configurations Canoniques des Doigts (CCD) » ou « Chiffres-doigts ».

« C’est à ses dix doigts articulés que l’homme doit son succès en calcul […]. Sans ce dispositif, la technique du nombre de l’homme n’aurait pas pu progresser bien au delà du sens rudimentaire du nombre » (Dantzig, mathématicien apprécié par Einstein)

Plus accessibles que les chiffres traditionnels qu’ils préparent, les chiffres-doigts facilitent le passage à l’abstraction des mathématiques formelles tout en évitant les embûches du comptage numérotage.

Les Chiffres-doigts (ou CCD) sont la structure de sécurité indispensable. Ils permettent :

  • de construire le nombre et la première calculatrice.
  • d'effectuer les opérations de base sans effort.
  • de maîtriser le principe positionnel.
  • de transiter en toute sécurité vers les chiffres abstraits.

Poussez un enfant dans l'abstraction sans ce pont, c'est l'exposer à la "bête la plus dangereuse" : le comptage-numérotage, le comptage mécanique sans compréhension menaçant à terme son rapport aux nombres et sa réussite. C'est le terreau de la dyscalculie.

Pont vers la lumière de l'abstraction mathématique.


Êtes-vous prêt(e)s à construire ce pont ?

  • Les matériaux (les doigts) sont gratuits et à la disposition de tout un chacun.
  • Le plan de construction  est exposé dans « Initiation aux mathématiques par le bon usage des doigts ».  

#Apprentissage #PédagogieInnovante #Mathématiques #Enfants #DéveloppementCérébral #Éducation #réussirenmathématiqueselementaires

jeudi 23 octobre 2025

Que feriez-vous face à un élève « trop rusé » qui défie les traditions en maths ?

 

287 + 898 =  devient sous sa plume : 287 + 898 = 288 + 897.


Et là… les réactions fusent dans la communauté éducative :

 - Le Refus : On barre la solution d'un gros trait rouge. ❌

 - L'Incompréhension : On ajoute un point d'interrogation. ❓

 - La Reconnaissance (Rare) : On loue l’élève pour avoir compris l'égalité : les deux écritures désignent le même nombre. ✅

 




En réalité, l'élève a parfaitement raison d'un point de vue mathématique !

 Alors, sanction ou reconnaissance d’une stratégie efficace permettant à l’élève d’effectuer les opérations à la vitesse de l’éclair ?

Peut-on reprocher à un élève de ne pas respecter une exigence que nous n’avons jamais explicitée ?

Nous ne lui avons JAMAIS dit clairement que, parmi les milliers de réponses possibles, il doit choisir l’écriture la plus simple (soit 1185).

Pourtant, en fractions (3/4−1/4=2/4), nous acceptons le 2/4 avant de demander la simplification.

 

Pourquoi la "forme la plus simple" devient-elle ailleurs une exigence non négociable et implicite ?

Si nous formons nos élèves à la rigidité, ne risquons-nous pas d'étouffer les leaders et les entrepreneurs de demain, ceux qui n'hésitent pas à penser différemment ?

Comment récompensez-vous concrètement la pensée latérale et l'innovation dans votre classe ou votre environnement professionnel ?

 

💬 Partagez votre point de vue en commentaire !

 

#PédagogieActive #MathsAutrement #EspritCritique #InnovationÉducative

mercredi 1 octobre 2025

« Je ne sais pas faire dans ma tête 327 + 448 »

 

Combien d'adultes se reconnaissent ?

Cette difficulté prend racine dans une erreur pédagogique majeure :

conditionner dès le début l’enfant au comptage-numérotage.

🚨 Expérience troublante : Présentons 5 jetons à un enfant qui sait « compter » jusqu’à 5 et demandons : « Combien de jetons y a-t-il ? ».

Il compte jusqu’à 5 et s’arrête « sans répondre ». 

« Alors  combien de jetons y a-t-il ? » Réponse : il « re-compte ».

Le 5 final ne désigne pas l’ensemble des 5 jetons, mais n’est que le nom-numéro 5 du denier jeton.

Étape naturelle inévitable du développement, nous dit-on.

Cependant si l’adulte répond à la place de l’enfant « TB, il y a bien 5 jetons » ou s’il insiste en disant à l’enfant qu’il n’a pas besoin de recompter, ce dernier apprend vite à répéter le dernier mot du comptage sans comprendre.

Réaction à éviter, nous disent certains, car dangereuse..

Contrairement au nombre, le numéro ne désigne pas une pluralité et ne permet aucune opération, aucun calcul : la maison n° 8 n’est pas 8 maisons, n’est pas la somme des maisons n°5 et n° 3… ni le produit du  n° 2 et du n° 4. 

Dès que le numéro usurpe la place du nombre, tout se bloque. D’où l’empêtrement dans une sorte de comptage « mécanique » et rigide, un par un, qui réussit et se voit renforcé, tant qu’on reste dans les tout petits nombres.

Bien calculer devient ensuite pour certains synonyme de compter le plus vite possible, en attendant la délivrance par la mécanique du « calcul » écrit ou, mieux encore, de la calculatrice.



L'alternative révolutionnaire :

- cessons de partir de notre point de vue d’adulte qui sous-entend l’ordinal dans son comptage et qui induit ainsi, sans le vouloir, l’enfant dans le piège du comptage-numérotage ; - introduisons-le explicitement au comptage cardinalisant et au nombre conçu comme synthèse entre l’ordinal (1er, 2e, 3e,…) et le cardinal (1, 2, 3,…).   Lors du comptage, on ne peut dire 2 (cardinal) qu’après avoir ajouté une 2e (ordinal « sous entendu ») unité

C’est possible : « Un éléphant qui se balançait » (Les Comptines de Gabriel) réalise explicitement la synthèse entre l’ordinal et le cardinal  évitant ainsi de piéger l’enfant par le comptage-numérotage. Mais pareille démarche reste trop exceptionnelle.

À  l’école de rectifier au plus vite le tir, au lieu de resserrer le piège.

L’« Initiation aux mathématiques par le bon usage des doigts », montre clairement comment y parvenir.

#ComptageNumérotage #MéthodesDoigts #PédagogieInnovante #MathématiquesEnfant

lundi 22 septembre 2025

❓ Qui n’a jamais buté sur une opération à trous à l’école ?

 

Ces opérations — censées tester la compréhension — génèrent souvent blocage, frustration et perte de confiance.

Certains élèves résolvent avec brio « 9 = 7 + … » lors d’un apprentissage intensif mais, quinze jours plus tard, ils additionnent 9 + 7 ! 😱

Experts et profs suggèrent alors de repousser ces opérations.

👉 J’ai testé une vingtaine de très jeunes enfants initiés au 𝑏𝑜𝑛 𝑢𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑖𝑔𝑡𝑠 : 0 erreur. 𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞̀𝐦𝐞 𝐜𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐥𝐚 𝐦𝐞́𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞, 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

Dès les maternelles, l’enfant peut saisir le sens des opérations à condition que nous respections son potentiel et son matériel (les doigts) mathématiques.

Anita (3e maternelle ; GS) est déjà initiée aux CCD (Configurations Canoniques des Doigts, constituants de la calculatrice-doigts). Elle possède un collier de 9 perles. La ficelle se casse, les perles tombent par terre. Anita en trouve 6. Problème : faut-il encore en chercher ; si oui combien ?

🚀 Anita prend illico la CCD de 9 (total des perles), écarte un peu la CCD de 6 (perles trouvées) et voit qu’il reste 3 (perles manquant encore).

Ce faisant, l’enfant n’a t elle pas à la fois une certaine notion des nombres et des opérations et de leur rôle dans la résolution de problèmes ?

A-t-elle effectué une addition (6 + . = 9) ou une soustraction (9 - 6 =.) ? Elle ne s’est pas posé cette question qui finira par s’imposer dès qu’on utilise les formalismes et les signes.

Et dès ce moment ne devrait-on pas mettre un x dans tous les trous, avant et après le signe = ? Oui, ça s’appelle de l’algèbre… interdite en primaire, alors qu’elle simplifierait tout !

Au lieu de cela on bouche les trous par des signes variant parfois à l’intérieur d’une même école : . -  ? _    Et tous les trous ne sont pas des trous !! 9 - 6 =  n’est pas considérée comme une opération à trous.

⛔ Combien de temps admettrons-nous encore que l’École traite certains enfants d’incapables pour avoir simplement échoué à s’adapter à ses artifices ?

#Pédagogie #Mathématiques #InnovationÉducative #Enseignement #Apprentissage



jeudi 31 juillet 2025

🎯 Le "ça fait" en maths : innocent ou destructeur ?

 



Quand votre enfant dit "3 + 2 ça fait 5", pensez-vous que c'est anodin ? 🤔

Détrompez-vous ! 

Pas de mathématiques sans le signe = ! « C’est le signe le plus important des mathématiques » (D. Guedj, mathématicien)

Ce signe indique que 3+2 et 5  sont deux écritures différentes mais équivalentes du même nombre. ✨

Or, le « ça fait » défigure complètement ce signe en le transformant en processus de production.

📌 Les conséquences sont lourdes :

  • ·      5 = 3 + 2 devient "impossible" (le résultat avant le processus ? L’effet avant la cause ?).  Asymétrie : 5, ça  ne fait pas 3 + 2, mais se décompose en 3 et 2.
  • ·      7 - 2 = 8 - 3 est rejeté (pourtant parfaitement correct !)

·        La créativité mathématique s'étiole... Il ne s’agit plus de chercher les équivalences les plus favorables à une modélisation et un calcul rapides, mais d’appliquer « bêtement » quelques « trucs » :

·        Exemple concret : Une instit apprend un « truc exceptionnel » aux élèves : pour ajouter  99, on peut « faire » + (100-1). Pour effectuer 76 + 99, Lucie (CM1) écrit : 76 + (100 - 1).  Obéissant à des injonctions antérieures, elle « fait » d’abord  ce qui est entre parenthèses. Elle retombe sur 76 + 99 ! Une absurdité parmi bien d’autres ! 🤦‍

Ne disposant pas du jeu des équivalences, les élèves réduisent souvent le calcul mental à la pénible mécanique du  « calcul écrit dans la tête ». Et la mémoire est mise à rude épreuve.

La situation est d’autant plus grave que le « bon usage des doigts » (voir le commentaire) permet d’initier dès le début les enfants au vrai sens du signe =.

Ma question : Si l'école enseignait que "le soleil se lève, (TOURNE AUTOUR DE LA TERRE), et se couche" parce que c'est l'usage social, l'accepteriez-vous ? 🌅

N’est-il pas temps de révolutionner l'enseignement des maths ! 💪

Partagez si vous pensez que nos enfants méritent mieux ! 🔄

#Éducation #Mathématiques #Pédagogie #Enfants #Apprentissage 

vendredi 25 juillet 2025

STOP aux échecs et aux pleurs répétés en maths !

STOP aux échecs et aux pleurs répétés en maths ! Il existe une méthode qui transforme vraiment les résultats de votre enfant. 🚀


Je vais être honnête : il n'existe aucune baguette magique en mathématiques. MAIS... quand vous voyez votre enfant calculer mentalement avec ses doigts et sourire de fierté, croyez-moi, ça ressemble vraiment à de la magie ! ✴️

Aucune formule magique ici, mais une méthode scientifique ! Quand les neurosciences rencontrent 45 ans d'expérience, les résultats sont si impressionnants qu'ils semblent... magiques !

Je ne vends pas de miracle, je propose une méthode éprouvée. Et quand votre enfant maîtrise enfin les maths avec ses doigts, l'effet 'magique' est garanti ! 🎯

Un champion ne répète pas juste des gestes, il comprend la technique. En maths aussi, il ne suffit pas de manipuler : comprendre les concepts, en saisir le sens, c'est une clé essentielle de la réussite ! 🗝️

Comme inspirer et expirer, les maths ont besoin du va-et-vient constant entre manipulation concrète et compréhension abstraite !🫁

La danse du virtuose unit geste et émotion, technique et art. Les maths de celui qui réussit unissent concret et abstrait dans une belle harmonie !

Pour chaque apprenant en maths, le curseur entre concret et abstrait doit changer continuellement de position: il ne peut pas se gripper et rester figé dans une extrémité.

Mon ouvrage unit à merveille cas concrets d'enfants en difficulté d’apprentissage et analyses de mathématiciens et de neuroscientifiques reconnus !🧠📊

Des situations concrètes éclairées par la science : voilà pourquoi ma méthode  réussit là où d'autres échouent !

Ni manuel théorique pur, ni recette miracle : mon livre dose intelligemment pratique vécue et validation scientifique !

Bien comprise et appliquée, ma méthode du bon usage des doigts peut changer de manière rapide et durable le rapport de votre enfant aux maths. Offrez-lui ce cadeau inestimable dès aujourd'hui !

Stop à l'hésitation ! Votre enfant compte sur vous. Un clic, une commande, une vie transformée !👆💪

vendredi 18 juillet 2025

« 42 » n’est pas un nombre !

 

Oui ! Vous avez bien lu : « 42 » n’est pas un nombre, pas plus que 13, 75, ou  … 😕😕😕

Ce n’est que l’écriture chiffrée d’un nombre.




Le nombre est un concept, une idée complètement abstraite.

Vouloir concrétiser une idée abstraite est une aventure ambiguë pouvant pousser les victimes dans des traquenards difficiles à déjouer.

Vous venez d’expliquer que « 42 » est un nombre s’écrivant avec deux chiffres : 4 et 2. .Qu’allez-vous répondre à l’élève qui dit ne pas comprendre que « 4 » (tout comme 1,2,3,5,6,7,8,9)  soit à la fois un nombre et un chiffre ?   En fait, ces dernières écritures désignent des nombres ne nécessitant qu’un seul chiffre pour être écrits.

Nous retrouvons une difficulté semblable avec tous les concepts ou idées. Qui ne connaît le célèbre « ceci n’est pas une pipe » de René Magritte ?

Ce tableau a fait couler beaucoup d'encre ! René Magritte s’est justifié à différentes reprises : « La fameuse pipe, me l’a-t-on assez reprochée ! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe ? Non, n’est-ce pas, elle n’est qu’une représentation. Donc si j’avais écrit sous mon tableau “ceci est une pipe”, j’aurais menti ! »

Si vous dites aux élèves que « 42 » est un nombre, vous lui mentez, pas intentionnellement bien sûr !

Celui qui découperait l’image ou l’écriture d’une pipe en vue de la bourrer serait suspecté de souffrir de sévères troubles mentaux.

Celui qui prend « 42 » pour un nombre, finit par s’embourber dans des difficultés durables :

- Le passage de la manipulation concrète à l’abstraction mathématique sera freiné, voire bloqué : l’élève reste prisonnier de la matérialité du chiffre ou du mot, sans accéder à la généralité du nombre, qui s’applique à une infinité de situations.

- Certains finissent par croire que “XLII” ou “quarante-deux” seraient des entités différentes de “42”, ou que la forme du chiffre influence la valeur.

- En didactique, on observe que les enfants qui assimilent le nombre au chiffre ne parviennent pas à généraliser, ni à transférer ce qu’ils apprennent : ils restent dépendants des supports concrets et peinent à manipuler les relations numériques de façon flexible et évolutive. On devine facilement leur difficulté à comprendre et à maîtriser ne fût-ce que les quatre opérations élémentaires.








mercredi 18 juin 2025

Ensemble, construisons le nombre.

 

Voici une vidéo qui répond à la demande de plusieurs personnes soucieuses d’aider au mieux les enfants afin de leur assurer une entrée réussie en mathématiques.



Je reprends plus en détails et très concrètement la construction du nombre conçu comme synthèse entre l’ordinal (1er, 2e,3e,.. ) et le cardinal (1,2,3,…). Cette construction se fait par le comptage cardinalisant, comptage qui mène au cardinal qui, lui, est utilisé par le calcul.

Je montre comment le comptage cardinalisant peut s’appliquer à tous les éléments, mais tous ces éléments ne conviennent pas au calcul. « Le matériel pédagogique » qui convient de loin le mieux au calcul, ce sont les DOIGTS : la calculatrice-doigts construite en même temps que le nombre par le comptage cardinalisant  est constituée de CCD (Configurations Canoniques des Doigts) qui sont les équivalents des chiffres indo-arabes, mais bien plus riches qu’eux.

Pour plus de détails on peut consulter les autres articles de ce blog ou mon livre « Initiation aux mathématiques par le bon usage des doigts ».


dimanche 8 juin 2025

Quand les enfants préfèrent le calcul au comptage...

 

Connaissez-vous des enfants qui ont eu la chance de bénéficier du bon usage des doigts pour une entrée réussie en mathématiques ?

Parmi ces enfants, en connaissez-vous UN SEUL qui préfère effectuer 4 + 3 par le comptage plutôt que par le CALCUL ?  Moi pas !

Une fois la construction de la calculatrice-doigts  terminée, plus aucun comptage ne porte sur les doigts.

Seuls peuvent encore être comptés les éléments (ou les jetons les représentant) dont traite le problème à résoudre.

Le comptage-vérification porte sur les résultats du calcul et permet aux enfants de renforcer leur confiance dans leur calculatrice-doigts et le calcul.

Les enfants renoncent très vite à ce comptage vu les nombreux avantages du calcul (rapidité, fiabilité, ..).

Au vu de ces faits, est-il légitime de conditionner l’enfant au « compter ensemble » tout en rejetant sciemment le calcul proprement dit.

Prenons un exemple concret figurant sur le site lea.fr, accessible et vérifiable par tout un chacun et sur lequel je suis intervenu à deux reprises, en vain. 

J’ai signalé les dangers du conditionnement imposé par les chercheuses universitaires témoignant plus d’une myopie coupable que d’un véritable esprit scientifique.

Cette myopie risque d’engager les enfants dans une impasse dont certains ne pourront sortir qu’avec l’aide de spécialistes avertis.

1. Le « compter ensemble », si efficace soit-il en maternelles où il est inlassablement renforcé, se révèle être un piège redoutable au plus tard dès qu’on aborde les nombres à deux chiffres.

2. Pas moins dangereuse est la stratégie « qui consiste à représenter un opérande sur les doigts d’une main, puis l’autre opérande sur les doigts de l’autre main, et enfin à recompter tous les doigts levés ». Ainsi, pour Vivian  7 + 2 = 7 : une main n’ayant que 5 doigts, tout ce qui est supérieur à 5 est réduit à 5. Vivian est loin d’être la seule victime.

3. « Compter sur les doigts permet aux élèves de mieux réussir dans la résolution de problèmes arithmétiques chez les élèves de maternelle ». Est-ce que « 4 + 3 » constitue un « vrai » problème pour les petits de maternelles ? Les vrais problèmes ne naissent-ils pas avant les formalismes et ne devraient-ils pas pouvoir être résolus sans eux avant d’être généralisés par eux ? 

4. En conclusion, les études « scientifiques » tendent à montrer que l’utilisation des doigts telle qu’imposée aux élèves « améliore significativement leurs performances en calcul et compréhension du nombre. »  Où voit-on une construction et une compréhension du nombre ? Pourquoi parler de calcul alors qu’il n’est question que de comptage ?

Pourquoi refuser obstinément d’axer la recherche sur le bon usage des doigts basé à la fois sur plus de 45 ans de pratique ainsi que sur de nombreuses études scientifiques, apprécié pour son efficacité époustouflante et exposé dans l’« Initiation aux mathématiques par le bon usage des doigts » ?  

lundi 12 mai 2025

Les bienfaits inattendus de la calculatrice-doigts…

 

D’abord, est-il possible de calculer sans calculatrice?

Non, me dit ma pratique de près de 45 ans !

Nos enfants sont trop souvent conditionnés à « COMPTER ensemble », puis à bosser les tables et à les appliquer à la mécanique de ce qu’on appelle « calcul écrit ». Ils sont enfin délivrés par la calculatrice électronique.

Rares sont alors ceux qui, plus tard et même encore à l’âge adulte, parviennent à effectuer mentalement un simple calcul comme 27 + 48 en moins de cinq secondes.

Plus de 99,99% des enfants considèrent la calculatrice électronique comme la première voire unique calculatrice !

Cette calculatrice n’exige aucune compréhension : si j’appuie, dans le bon ordre, sur les « images » 2 + 4 =, il en sortira 6, peu importe que ces « images » soient comprises comme des numéros, des chiffres, des nombres ou simplement comme des dessins.

La calculatrice électronique n’apprend pas à l’enfant à  calculer et à maîtriser le système numérique.

Elle ne favorise pas le développement de la pensée mathématique de l’enfant. Le contraire risque d’être le cas.

Il en est tout autre de la calculatrice-doigts.

Elle doit être construite par l’enfant lui-même, avec l’aide de l’adulte.

Sa construction coïncide avec celle du nombre  conçu comme synthèse entre l’ordinal (1er, 2e, 3e …doigts levés successivement) et le cardinal (1, 2, 3,… doigts levés simultanément). La vidéo ci-jointe 

montre cette construction mieux que je ne pourrais la décrire.

Les configurations canoniques des doigts (CCD) ainsi constituées sont comme les « chiffres » de cette calculatrice-doigts.

Mais, les CCD sont bien plus riches que les chiffres indo-arabes puisqu’elles conservent l’aspect analogique. La CCD de 7, par exemple, est, entre autres, comme le chiffre 7, une représentation numérique puisqu’on la traite d’un seul coup  ET, vu la présence explicite des 7 doigts, une représentation analogique ou une collection témoin. Les CCD fournissent ainsi une image (surtout proprioceptive, loin d’être seulement visuelle) des nombres.

Celle ou celui qui a compris cette construction de la calculatrice-doigts comprend son efficacité époustouflante. 

« Mes élèves de 1ère année [CP] calculent avec une facilité déconcertante… et tous y arrivent ! Grâce à votre méthode, j’ai moi-même l’impression  de mieux savoir où je vais… » (Nathalie)

Le calcul s’effectue avec une facilité déconcertante ; il n’est plus remplacé par un comptage laborieux exigeant une concentration prolongée. Cette facilité menant à une solution correcte et fiable est généralement source de plaisir.

TOUS réussissent : une méthode n’est excellente que si elle est assez stable et souple à la fois pour permettre à tous les élèves de réussir.

Enfin, cette méthode permet à l’enseignant de mieux savoir où il va. Comment pouvez-vous guider les enfants vers le sommet si vous ne savez que vaguement où il se trouve et si vous ignorez les meilleurs chemins qui y mènent ?

Un comptage usurpant la place du calcul embourbe l’enfant dans un concret opaque, obscur et ennuyeux. Seule la pensée calculatoire éclairée par des images mentales solides des nombres et des opérations, permet à l’enfant d’accéder à la créativité, à la mobilité et au plaisir mathématiques.

mardi 22 avril 2025

Votre enfant n’est pas nul en maths! Invitation à un wébinaire/atelier.

 

C’est avec un immense plaisir que je vous invite à découvrir et à expérimenter lors d’un wébinaire/atelier ma méthode révolutionnaire : « Initiation aux mathématiques par le bon usage des doigts » (publiée chez Academia/L’Harmattan).

 

Forte de plus de quarante ans d’expérience auprès d’enfants en difficulté, cette approche a déjà permis à des milliers d’élèves de reprendre confiance en eux et de réussir l’acquisition des notions fondamentales des mathématiques.

 

Mon hôte est Dorvale, une passionnée de maths, soucieuse avant tout de n’abandonner aucun enfant sur le chemin du nombre et des opérations. Je lui suis très reconnaissant pour l’organisation de cet atelier.

Le but essentiel de ma méthode est d’assurer la réussite à tous les enfants jugés capables d’être scolarisés et obligés de l’être.

Cela est parfaitement possible comme le confirme ma longue expérience de remédiateur ainsi que les nombreux témoignages de celles et ceux qui pratiquent déjà cette méthode (Voir Témoignages)


Un atelier exceptionnel entièrement gratuit, une méthode qui change tout.

 

·        Date : Dimanche 4 mai à 18h30 (heure de Paris/Bruxelles)

·     Inscription : Lien d’inscription : https://la-baguette-math-et-magique.com/40-ans-dexperience-dans-atelier-pour-aider-enfant-reussir/

·     Public concerné : Parents, enseignants, orthophonistes, remédiateurs, et toute personne désireuse d’aider un enfant à réussir pleinement son entrée en mathématiques. Enfants des maternelles au début du secondaire.



      Rejoignez-nous et  transformez l’apprentissage des maths.


Ensemble, faisons des mathématiques une aventure accessible, intuitive et joyeuse. Inscrivez-vous, partagez l’information autour de vous.

 

Parce que comprendre les maths, c’est possible… et ça peut commencer maintenant, par le bon usage des doigts !